THE TRUE STORY
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 chtt. le silence parle [PV]

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Sébastien W. Hyadum
WORDS , don't express everything ' »»
Sébastien W. Hyadum


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• Chocogrenouille •
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MessageSujet: chtt. le silence parle [PV]   chtt. le silence parle [PV] EmptyMer 10 Mar - 7:29


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" Dépendance : relation de corrélation qui fait
qu'une chose dépend d'une autre "
Alice & Sébastien

    12 septembre 2023
    Les humains sont avides de mots. Ils aiment entendre le son de leur propre voix ; ils se flattent d’orgueil, se félicitent d’avoir ‘bien parlé’. Leurs murmures imprègnent les murs des couloirs, me percent les tympans. J’aimerais qu’ils se taisent. Ils gaspillent le don qui leur a été donné, ils abusent du doux pouvoir de la parole. Ils me dégoûtent. Je suis allé à la bibliothèque, aujourd’hui. Des jeunes femmes babillaient en me jetant des œillades, tout en potinant sur des sujets inintéressants. Les vipères. Je leur aurais coupé la langue, pour leur apprendre l’importance de préserver la pureté des phrases. Ignorants. Les humains sont ignorants.


    Le con - « Marc, t’as vu ! Il écrit son journal intime, putain, c’est trop marrant… »
    Le rusé - « Ne te mêle pas de… »
    Le con - « Nan mais c’est trop naze! À son âge, j’aurais honte. »
    Sébastien suspendit sa plume dans les airs ; le visage crispé, il écoutait. Ces gamins ne méritaient pas d’être à serdaigle, ils étaient trop bêtes et imprudents.
    Le rusé - « Moins fort! Ce n’est pas sage de s’attaquer à… »
    Le con - « ET TOI! T’écris une lettre à ta maman.? »

    Le jeunot poussa plus loin sa témérité ; du coude, il renversa l’encrier, sous le regard horrifié de son copain. L’adulte quant à lui, se contenta de soupirer. Puis, se redressant soudainement, il empoigna le bras de l’intrépide, lui infligeant une violente torsion. Sa bouche se déforma d’un sourire mauvais alors que de sa main libre, il saisissait sa baguette, écrivant dans les airs :
    " Je continue, ou tu t’excuses ? "
    L’adolescent gigotait, tentait de se défaire de la poigne solide qui le maintenait. Imperturbable, l’homme serra plus fort sa victime, qui poussa un hurlement de douleur.
    Le con - « Et merde ! Je suis désolé, c’est bon ? »
    Sébastien retînt un petit rire, alors qu’il lâchait finalement l’idiot qui avait osé le provoquer. Peut-être écouterait-il les conseils avisés de ses amis, à l’avenir ? Les premières années se croyaient forts et puissants ; un tel comportement l’exaspérait. Sans accorder davantage d’attention aux élèves qui s’étaient regroupés autour du blessé, le serdaigle entreprit de ramasser ses affaires . Le parchemin souillé eu droit à un nettoyage en règle, avant de s’envoler en direction du dortoir. Là où il allait, il n’en avait pas besoin.

    Il savait déjà ce qu’il cherchait…Alice. Il ne l’avait pas croisé depuis la veille or, son absence lui pesait. Il avait envie de la serrer dans ses bras, de rire. De lui parler de ces gamins qui avaient tenté de brimer son autorité naturelle. Ou plutôt, de lui écrire. Même s’il savait qu’avec elle, il pouvait s’exprimer à voix haute sans craindre une humiliation, il répugnait à le faire. S’entendre trébucher sur les mots était pour lui une horrible torture. Ses pas le guidèrent jusqu’à la grande salle ; son amie n’y était pas. Où était-elle? L’adulte soupira de nouveau, s’efforçant de ne pas questionner tout Poudlard sur l’itinéraire de la gryffondor. Il pouvait très bien se passer d’elle quelques heures , pas vrai? Cette fois, Sébastien prit la direction du balcon. En vérité, ce besoin qu’il avait - de sentir continuellement la présence de la descendante Black- l’effrayait. S’attacher à quelqu’un, c’était déjà risqué, à la base. Or, cette amitié, c’était davantage. Une dépendance malsaine… L’homme s’accota sur le mur, fixant le paysage qui s’étalait devant ses yeux. Le soleil commençait à se coucher ; bientôt , il ferait nuit. D’une main, il tâtonna dans sa poche à la recherche d’une cigarette, qu’il porta aussitôt à sa bouche. Une bouffée. Le serdaigle se détendit aussitôt. Une deuxième. N’étais-ce pas des pas, qu’il entendait? Sébastien jeta le mégot sur le sol, s’en alluma un autre.

    "Aladdin - « Je commen…commen…commençais à m’en…m’en…m’ennuyer. »

    Une grimace. Putain, que c’est dur, de parler.
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Alice C. Black
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Alice C. Black


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Age : 35

• Chocogrenouille •
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MessageSujet: Re: chtt. le silence parle [PV]   chtt. le silence parle [PV] EmptyJeu 11 Mar - 2:38

    GRYFFINDOR ▬ « Tain Alice, tu peux pas aller chanter ailleurs !! On tente de bosser !! »


Ouais bon je sais, je n'étais pas vraiment la plus agréable compagnie quand le temps se faisait à l'étude. Mes camarades de chambre avaient décidé de faire une heure révisions commune, et même si j'en voyais deux qui n'étaient pas vraiment enchantées, j'étais la pire du lot. Elles s'étaient réunies au centre de la pièce, moi, faisant preuve de très bonne volonté, je faisais juste acte de présence, sur mon lit. Allongée sur le dos à jouer avec mes mains, chantant quelques classiques des chefs d'œuvres de Walt Disney, ignorant totalement les premières remontrances de mes camarades qui planchaient sur leur métamorphose. Ainsi, après avoir supporté les chansons de La Petite Sirènre, de Mulan, de Dumbo, je passais au Roi Lion. Je crois que j'avais atteint le seuil de patience des petites jeunes de Gryffondor. Visiblement, en neuvième année, on aime que trois Disney. Pourtant, le Roi Lion, c'est quand même un des mieux. Ma version de 'L'Histoire de la Vie' n'avait pas l'air de les enchanter vraiment. La plus petite et la plus travailleuse du lot se leva et tenta de m'attaquer avec son grimoire de Métamorphose. Heureusement que j'ai hérité de l'agilité et de la vitesse des Black pour échapper à l'assaillant. Je me suis levée et j'ai sauté par dessus trois lit alors qu'elle me suivait, me hurlant de me taire. Nos camarades avaient l'air de se délecter du spectacle, comme moi du reste. J'aurai peut-être pas du.

Après cette course, légèrement fatigante, je me suis pris les pieds dans une couverture, ce qui engagea une chute de ma petite personne dans un premier cas, et de ma camarade de chambre dans l'autre. Malgré l'éclat de rire général de la pièce, en lisant le regard de la brunette, j'ai bien compris que c'était les cours, ou bien la porte. Shhh ... mise à la porte de mon propre dortoir. J'ai attrapé ma cape que j'ai posé sur mes épaules, ma baguette et j'ai laissé mes camarades travailler, sachant qu'elles seraient mieux sans moi de toutes manières. Un instant, je me suis demandé où j'irai et puis, finalement, je me suis dis que retrouver Sébastien serait la meilleure solution. En sortant, je me suis mise à fredonner une nouvelle chanson. J'ai tourné sur moi-même dans les escaliers, et donc, forcément, j'ai failli ajouter une nouvelle chute à mon actif. Une de plus, une me moins me direz vous ... En entrant dans la grande salle, j'ai chanté un peu plus fort, faisant rire quelques étudiants plus jeunes, et soupirer les garçons de mon année et de l'année supérieure. Eux étaient habitués je crois. Toujours en sautillant comme une enfant, un large sourire aux lèvres et une voix chantante, je suis sortie de la salle commune. Dans un premier temps, j'irai tenter de trouver un Serdaigle. Il saurait sans doute où serait Seb. Ce fut chose faite alors que je montais devant leur salle commune.

    ALICE ▬ « Dis, Sébastien, il était pas dans votre salle commune ? »


Hélas non. Il m'informa qu'en fait, une petite altercation avait eu lieue entre lui et d'autres étudiants. Je savais presque maintenant, pourquoi j'avais besoin de le voir. J'ai remercié le gamin, qui devait-être en troisième ou quatrième année si ma mémoire était bonne. D'un pas plus naturel et plus rapide, je me suis dirigée vers la bibliothèque. Je sais que j'y étais interdite, mais j'pouvais toujours demander s'il était la non ? Quand je suis passée devant l'escalier menant au balcon, j'ai eu comme une illumination. Je savais presque qu'il était la. J'ai monté la vingtaine de marches deux à deux, et je l'ai en effet trouvé là. Fumeur compulsif va. Je n'ai pas eu besoin de parler, il avait senti ma présence, et il savait aussi que c'était moi.


    SEBASTIEN ▬ « Je commen…commen…commençais à m’en…m’en…m’ennuyer. »


J'eus un léger rire avant de me rapprocher du bord du balcon. Ce paysage, je l'adorais. J'aimais venir la pour me calmer, penser à mes parents, à la France, et surtout à mon père. J'avais appris il y a quelques années, en venant ici que Sirius Black était un des plus beaux garçons de Poudlard qu'il fut donné de voir. Merlin, dire que j'étais sa fille. Sa fille chérie. Je savais qu'il était content de n'avoir que deux filles. Ainsi, son nom mourrait avec lui. Je sais qu'il ne l'aime pas trop alors que moi, je l'adore. J'ai pris la cigarette de Sebastien avant de l'écraser sur la pierre du balcon. Elle rejoignit le mégot de la première. Je n'aimais pas la fumée de cigarette. Ça ne me rendait pas malade, mais presque en fait.


    ALICE ▬ « Ouais, moi aussi. Elles ont voulu réviser la haut, tu y crois toi ? »


Un nouveau rire passa mes lèvres alors que je regardais mon ami. Pour finir, je me suis tournée une nouvelle fois vers le paysage, aimant sa grandeur, et ayant toujours un large sourire accolé sur mon visage.
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Sébastien W. Hyadum
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MessageSujet: Re: chtt. le silence parle [PV]   chtt. le silence parle [PV] EmptyMar 16 Mar - 5:50


    Ça n’existe pas. Une amitié parfaite, qui dure une éternité. On se ment soi-même, on dupe notre âme ; il est plus aisé de se bercer d’illusions que de briser nos rêves. Croire que les rires ne s’envoleront pas, que les sourires ne se dilueront pas dans le goût amer des larmes. Se berner, laisser la joie envahir notre cœur, le bonheur étirer nos lèvres. Jusqu’à ce que la dague tranchante de la réalité nous rattrape, cisaille nos étourderies, fout le bordel dans notre esprit. En vérité, tout ce qui tient debout s’écroule un jour, brisé par le poids des problèmes et des négligences. On peut lutter, refuser l’échec, ne pas accepter ce qui est inévitable, en gaspillant inutilement nos forces. En vain. Être proche d’une personne, c’est prendre le risque de se faire mal. C’est être maso, ou complètement imbécile. Parce qu’en final, on finit toujours par souffrir.

    Un champ de blé. Seb’ regarda avec amusement sa copine se débarrasser de ce qui, quelques secondes auparavant, était pour lui un trésor. Ainsi, elle l’avait retrouvé. Étais-ce si étonnant ? Le lien qui les unissait, quoique tangible, était particulier. Ils avaient besoin d’être ensemble, de se parler, de se toucher. C’était malsain, terriblement malsain. D’être aussi dépendant à une personne qu’à la nicotine. L’homme avait bien tenté de mettre fin à ce qui, tôt ou tard, leur causerait beaucoup de peine ; mais c’était inutile. Elle était une drogue, une nécessité. Ses yeux se posèrent sur la gryffondor… Une tornade, un ouragan. Qui déchaînait les éléments dans son corps, l’obligeait à plier, à confondre sa personnalité. Pour n’être plus qu’un homme, une vulgaire créature sans but précis. Si ce n’est de vivre, de ne pas la perdre de vue… S’éloigner d’elle, perdre son oxygène, s’anéantir. Il est bien parfois, de ne pas combler toutes les exigences.

    Jasmine – « Ouais, moi aussi. Elles ont voulu réviser là-haut, tu y crois toi ? »

    Il avait déjà fait un effort, pour elle. Celui de parler, pour la saluer. Sa bouche s’était ouverte; elle l’avait trahi, une fois de plus, en montrant son incapacité à formuler une phrase complète. Lorsqu’il était jeune, le serdaigle avait cru que ce serait temporaire. Qu’une potion arrangerait son handicap, qu’une formule suffirait à le guérir. Maintenant, il savait très bien que la seule solution était de se taire. On ne cherche jamais des noises à un muet. On le regarde, on le prend en pitié, on ricane dans son dos. Mais on ne le provoque pas…Généralement. De sa baguette, le bleu et argent traça de nouveau des lettres dans les airs, en face de son amie :

    " Ce que je trouve plus incroyable, c’est que tu te trouvais avec elles… "

    Le réflexe. De se chercher de nouveau une clope, pour faire cesser les tremblements. De ses mains, de son cœur, de son âme. Ce n’était pas Alice le problème, c’était lui. Cette nécessité qu’était devenue la jeune fille le dérangeait. Cela devait cesser. D’un bond, le jeune homme se retrouva aux côtés de la gryffondor. Rompre l’enchantement. Anéantir ce qui de toute façon, ne durera pas. Pour affronter la souffrance, l’emprisonner avant qu’elle ne prenne le contrôle de l’être, jusqu’à le brûler avec une rage irascible. Son visage se tourna vers le sien ; il plongea ses yeux dans les pupilles de la douce. Peut-on réellement mettre un terme à une amitié, terrassé par la peur? N’est-ce pas lâche, que de vouloir sauver sa peau, terrorisé par la perspective de perdre son humanité en cours de route ?

    Bordel. Il haïssait ces questions, il abhorrait ce qu’elles engendraient chez lui. Le goût d’abandonner, de tout lâcher. De frapper, sur les autres, sur lui-même. Pour oublier cette crainte infondée, ce trouble-fête qui s’amusait à ses dépends, en jouant avec ses nerfs. Paraître calme. Il réussissait, bien sûr. Mais à quel prix, si ce n’est celui de perdre la parole ? De ses jambes, l’homme se hissa sur le bord du balcon où il s’assit, le regard vide. Sa main se tendit naturellement vers la rouge et or, pour l’aider à faire de-même :

    "Je dois te parler de quelque chose…"

    Il plaça une nouvelle cigarette entre ses lèvres, lança une formule pour éloigner la fumée qui semblait vouloir chatouiller la peau de son amie. Une bouffée. Le temps d’avaler le courage nécessaire, celui qu’il n’a jamais eu, sinon pour tabasser lamentablement les plus faibles. De trouver les mots, ceux qui ne se renverseront pas à la sortie, qui ne serviront pas de fioritures à un texte lamentable. Et la bouche qui s’ouvre à nouveau, incertaine. La voix, même tremblotante, a quelque chose que l’écriture n’a pas : ce sérieux, cette émotion, qui fait vibrer toutes les fibres de notre corps. Tantôt douceur, tantôt colère. La voix ne jalouse pas, ne ment pas. C’est la messagère, la vaillante esclave de nos sentiments. Et les siens, ceux de Sébastien, étaient dans un désordre incroyable.

    Aladdin – « Par…par…pardonne-moi. »

    Parce que tu vas me détruire, m’anéantir. Parce que sans toi, j’ai peur de mourir, de ne plus vivre. Parce que je n’y crois pas ; tout le monde le sait, que l'amitié, ça n’existe pas.
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