samuel : heaven can wait.

souriant ♣ extraverti ♣ intelligent ♣ humble ♣ artiste ♣ réaliste ♣ honnête ♣ loyal ♣ toujours de bonne humeur ♣ affectueux ♣ travailleur ♣ casse-cou ♣ hyperactif ♣ jaloux ♣ colérique ♣ lunatique ♣ agressif ♣ impulsif ♣ idiot ♣ maladroit ♣ amusant ♣ joueur de quidditch ♣ provocateur ♣ rancunier ♣ bavard ♣ peu méfiant ♣ courageux ♣ protecteur ♣ obstiné ♣ téméraire ♣ puéril ♣ fidèle.

« Mamaaaaaaaaaaaaaaaaan ! »
« Attends deux minutes Samuel ! »
« Mais maman ! »
« Chuuut. Tu vas réveiller ta petite sœur. »

Oui, sa petite sœur, ce petit être dépourvu de cervelle qui ne fait que crier et qui lui a pris sa place d’enfant chéri de la famille. Juliet… N’importe quoi. Déjà six mois qu’elle était là et il n’y en avait que pour elle. Juliet par ci, Juliet par là. Il en avait plus que marre. Avant elle, c’était lui le centre d’attention, tout le monde l’aimait, mais maintenant, il y en avait que pour la petite Juliet. Qu’est ce qu’elle avait en plus ? Elle pleurait plus que lui, elle était plus embêtante que lui, elle était plus petite que lui… Elle était intéressante. Fallait-il qu’il hurle, qu’il pleure pour qu’on fasse attention à lui ?

« Mais maman ! »
« Mais deux minutes ! Tu n’es pas plus tout seul ! »

Oh oui, il n’était plus tout seul. Et il le regrettait. Il sortit de la maison, claquant la porte pour exprimer son mécontentement, son père étant à son entrainement, personne ne le rechercherait, il marcha en direction du portail, il voulait une autre maman, une maman sans enfant. Une maman qui s’occuperait de lui, et pas d’une stupide petite sœur qui ne fait que hurler. Avant même qu’il n’ait pu toucher la poignée, sa mère l’attrapa par le bras et le prit dans ses bras.

« Où comptais-tu aller comme ça ? »
« Loin du monstre qui hurle tout le temps. »
« Sam… Ta sœur a un prénom. »
« M’en fous. L’aime pas. »
« Mais c’est ta sœur. »
« Mais je l’aime pas. »

Hermione haussa les épaules et soupira. Que pouvait-elle faire ? Il n’aimait pas sa sœur, mais il ne pouvait pas la forcer à l’aimer, elle savait qu’elle l’aimera un jour, mais il était trop petit encore pour comprendre. Il n’avait que trois ans… Elle reposa son fils à terre et le regarda courir à l’étage, elle soupira à nouveau, elle n’aurait jamais pensé que cela aurait été si dur d’élever deux enfants en même temps. Des hurlements provenant du premier étage la sortirent de ses complaintes. Elle se dépêcha de rejoindre la source des cris, elle découvrit son fils assis sur son lit, hurlant à la mort.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Ahhhh… Ben je fais comme Juliet, je hurle pour que tu fasses attention à moi. »
« Samuel, voyons, tu n’es pas comme Juliet, elle est plus petite, elle a besoin de plus d’attention que toi, c’est encore un bébé. Toi tu es un grand garçon. »
« Mais je veux pas être un graaaaand garçon ! »

Et les cris reprenaient de plus belle, réveillant la petite Juliet au passage.

Cinq ans plus tard, l’attitude du petit Samuel, maintenant âgé de sept ans n’avait pas changé, il pleurait, criait toujours pour attirer l’attention de sa mère qui était, selon lui, toujours pour Juliet. Mais maintenant que cette dernière était plus grande, il étai beaucoup plus méchant avec elle, l’insultant, l’embêtant tout le temps, la tapant, il n’aimait pas sa sœur, et il ne le cachait pas. Si un jour, on lui avait dit qu’il aimerait tant sa sœur, il aurait rigolé à n’en plus finir. Pourtant, ce jour arriva. Il était au salon avec sa sœur, elle jouait sur la table basse, à côté d'une bougie. Tout arriva si vite que Samuel ne comprit pas tout, il entendit juste le cri de sa sœur, qui avait le feu au bras. Rapidement, sans réfléchir, Samuel se jeta sur elle pour éteindre le feu.

« Oh Sam, pourquoi tu n’as aidé si tu m’aimes pas ? »

Samuel ne lâchait plus sa sœur, il la tenait entre ses bras et ne voulait plus la lâcher, comment avait-il pu ne pas aimer ce petit être si gentil, si mignon. Il avait été si stupide, il regarda sa Juliet et lui dit : « Mais voyons ma Juliet, je t’aime. Pour toujours. T’es ma sœur. » La fillette regarda Samuel bizarrement, pourquoi l’aimait-il d’un coup ? Elle, qui pensait qu’il ne l’aimait pas, avait-elle pu se tromper ? Apparemment, oui.

Les années passèrent, les deux enfants grandirent, Samuel devint de plus en plus protecteur envers sa sœur, quelques temps avant l’entrée de Samuel à Poudlard, les parents de Samuel divorcèrent, le couple que composaient Hermione Granger-Krum et Viktor Krum était détruit par l’infidélité de ce dernier. Samuel se releva être le digne fils d’Hermione Granger, lui ressemblant dans tous les domaines, tant l’intelligence, que le physique. Samuel étant un élève « parfait », accumulant les notes excellentes, toujours souriant, il suffit de le voir ou de l’entendre pour être de bonne humeur, il excelle aussi dans les domaines artistiques, il dessine, joue de trois instruments parfaitement bien et il lui arrive aussi d’écrire des poèmes. Malgré ça, il peut aussi être très agaçant, il a toujours envie d’avoir le dernier mot, plus obstiné que lui, tu meurs. Il a la mentalité d’un enfant de six ans, il aime provoquer mais pas se bagarrer, même s’il n’en a pas peur. Il est très maladroit, il lui arrive souvent de tomber alors que rien ne le gêne, il est très actif, il ne supporte pas la passivité, sauf quand il dessine.